go to Aretina, poème 01
IV
sépare chaque mot
détache les syllabes
et prononce plus bas que ta bouche
dit de bout des lèvres
lit
orge
aromate
le sel que tu laisse
(à ma levée)
dans l’oreiller
pour me le dire
separa cada palabra
despega las sílabas
y pronuncia más abajo que boca
dilo al borde de los labios
cama
cebada
aroma
la sal que dejas
(al levantarme)
en la almohada
para decírmelo
préparés la veille
à toi seule dédiés
j’ai inventé pour saluer ta venue qui
jour et nuit me dresse
cette encre :
mare de café
pour les étrennes
où l’ombre est un pli
'erige
où que je sois
avec un son et une pluie fine d’instants
là soudain une stèle
toi, Aretina, toi qui te penche
et vas à tâtons
— quoi d’éclair dans la couche ?
— je vois, Aretina, je vois
preparados la víspera
sólo a ti dedicados
he inventado para saludar tu llegada que
día y noche me erige
esta tinta
charco de café
para el aguinaldo
donde la sombra es un pliegue
, erige
esté donde esté con un sonido y una lluvia fina de momentos
allí de pronto una estela
tú, Aretina, tú que te inclinas y vas a tientas
— ¿qué destello en el lecho?
— veo, Aretina, veo
dimanche, août 20, 2006
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